Histoires de Scouts sur France 5

Surprise ce lundi soir en zappant, de découvrir un documentaire vraiment bien fait sur le scoutisme à travers un camp pionnier (les pios de Saint-Nom la Bretêche). Des images de Scouts et Guides de France pendant leur camp itinérant en bateau sur la Sarthe. Le tout en « prime » à 20h30 sur une chaîne nationale, c’est vraiment sympa et ça montre bien l’ambiance et l’esprit scout. Deux « vedettes » interviennent dans ce doc , Jean-Jacques Goldman et l’éternel Hugues Aufray qui accompagne une veillée de sa guitare…

Si vous voulez voir ces images, deux rediffusions sont programmées le jeudi 26 février à 01:26 et le mardi 3 mars à 4:42. Tous à vos magnétoscopes !

Voilà l’interview de François Rabaté, le réalisateur du film, péché sur le site de France 5 :

Pourquoi avoir fait un tel documentaire ?

François Rabaté : Le scoutisme fête cet été son centenaire. La télévision étant une grande consommatrice de commémorations, nous avons trouvé enthousiasmant de porter à l’écran ce sujet qui charrie des idées de liberté, d’enfance et d’écologie. Nous avons voulu montrer la réalité d’un camp scout et opérer des va-et-vient entre l’oeuvre de Baden-Powell et les scouts d’aujourd’hui. C’est un film qui laisse aussi de l’espace au dynamisme, à des petites choses drôles et à un côté bon enfant.

L’idéal scout est-il encore valable cent ans après ?

F. R. : Oui, d’une certaine manière, même s’il est globalement moins « militaire » et plus ludique. Mais notre objectif était surtout de croquer la jeunesse à travers le prisme du scoutisme. Et nous nous sommes rendu compte que ces jeunes sont bien dans leur époque, bien dans leur peau et vraiment très drôles. La musique qu’ils écoutent n’est pas celle qu’ils chantent lors des veillées. Ils sont fans de Led Zeppelin, Dire Straits, voire de heavy metal…

N’est-ce pas une institution un peu désuète ?

F. R. : Non, le scoutisme reste vivace. Après une crise des vocations, puis une ringardisation dans les années 70, les clichés se sont estompés et le mouvement connaît une résurrection. On pourrait y trouver quelque chose de régressif, dans les jeux notamment. Selon Baden-Powell, le scoutisme se situe entre le monde de l’enfance et celui des adultes : conserver son âme d’enfant est aussi important qu’acquérir le sens des responsabilités et de l’autogestion.

Propos recueillis par Gaël Nivollet


Laisser un commentaire